La feuille de route du Loir et Cher

Au départ, ce n’était qu’une question, presque anodine : « Les ODD… est-ce que ça a vraiment quelque chose à voir avec nos projets ? » 

Comme beaucoup, l’équipe Projet Sud associait les Objectifs de Développement Durable à des enjeux surtout environnementaux. Un univers un peu lointain, pas forcément lié à l’action sociale qu’elle accompagne au quotidien sur les territoires. 
Mais l’année 2024-2025 allait bousculer ces certitudes. 


Une formation… et un déclic

Quand l’ensemble du service s’engage dans la formation “École du Management par l’Innovation”, un des groupes choisit d’explorer un sujet ambitieux : Comment mesurer l’impact des ODD sur les projets de la collectivité ? 

La cheffe de service, Cindy GAUTIER, se retrouve à travailler avec des professionnels venus d’autres horizons, dont beaucoup de managers de l’action sociale. Très vite, les échanges révèlent quelque chose : les ODD parlent de dignité, d’égalité, de santé, d’éducation, de lutte contre les inégalités… 
Bref, ils parlent aussi d’eux. 

Ce moment marque un véritable changement de regard. Les ODD ne sont plus un cadre lointain : ils deviennent un outil utile, un langage commun capable de donner du sens aux projets au même titre que les orientations stratégiques des politiques publiques portées par la collectivité. 

Dans les coulisses de l’équipe : découvrir, débattre, se surprendre 

De retour au service, l’équipe se lance. Armée de la « roue des ODD », elle s’interroge, explore, relie ce qu’elle connaît déjà à ce qu’elle découvre. 
On débat, on s’étonne, on se rend compte que les projets du quotidien touchent déjà à plusieurs ODD sans même que cela ait été nommé. Et peu à peu, une évidence s’installe : travailler avec les ODD ne complique pas le projet… ça l’éclaire. 

Premières transformations concrètes 


Cette prise de conscience ne reste pas théorique. Le service commence à intégrer les ODD dans les fiches projet et les fiches action, à questionner les impacts sociaux, environnementaux ou institutionnels, à repérer des effets indirects qu’il ne voyait pas auparavant. 

Rien de révolutionnaire, pas de grand bouleversement. Mais un changement de posture : et si chaque projet était une occasion de contribuer à quelque chose de plus large ? 
Progressivement, le service Projet Sud devient un appui, un guide pour d’autres équipes de la DDST. Non pas pour imposer une méthode, mais pour montrer que c’est possible, simplement, pas à pas, dans le cadre du mode projet déjà connu de tous. 



Témoignage de Cindy GAUTIER – Le 19.11.2025.